Le Comte de Monte-Cristo d'Alexandre Dumas
Bonjour mes amies,
J'espère que vous allez bien. Pour ma part, ce n'est pas vraiment la joie. Les années passent et j'ai parfois l'impression que les choses empirent, que les pertes ne sont pas compensées par de nouvelles choses vivifiantes.
Aussi, quel plaisir de se plonger durant l'été dans "Le Comte de Monte-Cristo" que je n'avais jamais lu. Trois tomes, 1.500 pages - parait-il, je ne les ai pas comptées - et du rocambolesque à n'en plus finir.
La rédaction de cette oeuvre a été achévée en 1844. Sa parution se fera d'abord sous forme de feuilleton dans "Le Journal des Débats." Le succès sera immédiant, l'engouement persistant.
Alors, oui, il ya des invraissemblances mais quel bonheur de lecture ! Quelle langue ! Quels caractères ont les personnages qui n'ont pas pris une ride et qui sont bien taillés dans la nature humaine.
L'histoire est simple : Edmond Dantès, victime d'un complot, est enfermé durant 14 ans dans les geôles du Château d'If. Il parvient à s'évader en prenant la place du cadavre de son "second père ", 'l'abbé Faria", et après avoir manqué périr noyé, touche la terre ferme pour se venger.
Le roman se lit avec une facilité désarmante. Ce qui m'a particulièrement fait rêver, ce sont les évocations des lieux. J'ai voyagé avec déléctation. Il faut dire que le roman nous conduit sur les bords de la Méditerranée, mer à laquelle je suis attachée. Des grottes et des chèvres sauvages de l'Ile de Monte-Cristo aux intérieurs orientaux de la maison des Champs-Elysées du Comte, tout cela est merveilleux pour oublier le quotidien.
Décidément, les chefs d'oeuvre de la littérature française nous préservent de la médiocrité des temps !
Je vous envoie mille bisous mes amies.