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Les amies du boudoir
6 octobre 2015

Adieux à la Danse...

 

 

Source: Externe

 

 

La dernière danse de Sylvie Guillem

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Vivant à l’étranger depuis 1989, les retours de l’artiste ont toujours créé l’événement. A fortiori le dernier.

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Pour l’impétueuse Sylvie Guillem, la danse de trop était exclue. Et la retraite annoncée de deux de ses chorégraphes favoris, William Forsythe et Mats Ek a eu force de signe. Après une tournée d’adieu intitulée Life in Progress elle s’arrêtera, à l’âge de 50 ans. Pour comprendre l’émotion suscitée par une telle nouvelle, il faut se figurer que Sylvie Guillem est danseuse, chorégraphe et star. Que certains de ses spectateurs, dans le monde entier, sont de véritables fans. Et que ce statut l’amuse, la flatte et l’indiffère tout à la fois.

 

 

 

 

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Inoubliables Sylvie Guillem et Laurent Hilaire vus en décembre 1991

 

 

 

 

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Au théâtre des Champs-Elysées, décembre 2011

 

 

 

 

Son ultime rencontre avec ses admirateurs français aura donc lieu à Lyon, aux Nuits de Fourvière du 29 juin au 2 juillet 2015. Puis du 17 au 20 septembre, au théâtre des Champs-Élysées, à Paris. Elle dansera une création d’Akram Khan, Techne, et une de Russell Maliphant, Here & after, entre lesquelles deux danseurs offriront un duo de William Forsythe. Elle apparaîtra une dernière fois dans Bye, « au revoir » en anglais, un solo que Mats Ek avait créé pour elle. Autant de complices privilégiés avec qui elle osa oser.

 

 

 

 

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Sylvie Guillem and Jonathan Cope in Romeo and Juliet. Photo (c) Gilles Tapie.

 

 

 

UN PARCOURS D’EXCEPTION

Adieu, donc, à une danseuse exceptionnelle au parcours d’exception. Elle s’en excuserait presque, mais la nature lui a donné une force hors norme dans les articulations. Espoir de la gymnastique tricolore, elle se tourne pourtant vers la danse à 12 ans, par hasard et par instinct. Formation express à l’Opéra de Paris, rencontre avec la scène qui tient du choc et de l’évidence.

Elle ne gravit pas les échelons, elle les bondit. En 1981, elle intègre le Corps de ballet. En 1983, elle remporte la médaille d’or au concours de Varna avec La Luna de Maurice Béjart, que celui-ci lui avait pourtant interdit de prendre. Et le 29 décembre 1984, à l’issue d’une représentation du Lac des Cygnes, elle est nommée étoile par Rudolf Noureev. Stupeur : à 19 ans, elle est la plus jeune à recevoir ce titre de toute l’histoire de l’institution.

 

 

 

 

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dans " La Bayadère " 

 

 

 

 

La stupeur sera plus grande encore quand elle la quittera cinq ans plus tard, après avoir triomphé dans In the Middle, somewhat elevated de William Forsythe en 1987, ou Le Martyre de saint Sébastien dans une mise en scène de Bob Wylson en 1988. « Il n’y a pas beaucoup de gens qui sont partis de l’Opéra et ont décidé à vingt-quatre ans de laisser cette grande maison, cette réputation, ce confort, pour aller dans la jungle », commente, vingt-cinq ans plus tard, celle qui n’a « jamais rêvé de devenir danseuse étoile ». L’Opéra ne lui laissait pas la souplesse dont elle rêvait pour pouvoir explorer d’autres danses en d’autres lieux, et la liberté n’est pas une valeur avec laquelle Sylvie Guillem transige.

 

 

 

 

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Sylvie Guillem photo Bill Cooper

 

 

 

C’est sa dernière tournée. A 50 ans, la danseuse Sylvie Guillem tire sa révérence pour un dernier spectacle chorégraphié par Akram Khan, Russell Maliphant et Mats Ek. Après 39 ans d’une carrière prodigieuse et atypique, elle dit « au revoir » à son public à travers le monde. En France on peut la voir à Lyon cet été, puis à Paris au Théâtre des Champs-Élysées en septembre. Rencontre avec Sylvie Guillem pour évoquer son métier et son nouvel engagement en faveur de l’environnement.




DES RÔLES COMME DES MARCHES À GRAVIR
Cet instinct non négociable et son horreur de la lâcheté, lui ont valu le surnom – immérité, assure-t-elle – de « Miss No » (« mademoiselle non ») au Royal Ballet de Londres, où elle est ensuite devenue artiste invitée permanente. Mais voilà, les rôles-titres du répertoire classique que d’aucuns considèrent comme des sommets – Giselle, Cendrillon ou la Bayadère – ne lui apparaissent que comme « des marches à gravir ». L’essentiel est ailleurs, dans la rencontre, la curiosité, la prise de risque. Et la jeune femme, qui se partage entre le classique et le contemporain, brûle les planches en associant son talent à ceux qu’elle respecte et à qui elle rend hommage dans sa tournée d’adieu.

Sacred monsters, créé en 2006 avec Akram Khan après son départ du Royal Ballet, reste notamment un enchantement vivace, et Russell Maliphant lui écrit plusieurs œuvres. Life in Progress ne compte pas de pièce de Maurice Béjart, son maître et son « autre père ». Mais elle lui a déjà consacré un Hommage en 2008, reprenant notamment le célèbre Boléro. Un monument dansé plus de deux cents fois dans sa carrière !

À voir : Le Boléro (Béjart) par Sylvie Guillem.( video )

 

 

 

 

 

 

 

 

 

https://youtu.be/SHrYr7AgZOM

 

 

 

 

Dans le Boléro, en 1997, à Lausanne

Mais alors, comment mettre fin à tout cela, à ce corps qui ne s’arrête jamais, entre les répétitions, les spectacles et les voyages ? Comment changer de vie aussi radicalement ? Et en continuant les exercices à la barre chaque matin pendant plusieurs années pour « déshabituer » ce corps qui reste sa fierté, car il est le fruit de la discipline même et ne ment pas. Et en infusant d’autres mouvements : « Je voudrais me lancer dans la méditation, le taï-chi, le tir à l’arc… »

Elle qui avait rejoint Nicolas le Riche, autre favori de Noureev, à l’occasion de ses adieux il y a près d’un an, tire à son tour sa révérence la tête bien haute. Dans le programme de Life in Progress, elle écrit à propos de sa carrière : « J’ai tout aimé de ces 39 ans. »

 

 

 

 

 

 

 

 


http://www.la-croix.com/Culture/Thea...-06-29-1328979

et :

https://www.google.fr/search?q=Sylvi...née,+EN+IMAGES

 

 

 

 

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Commentaires
S
Bonjour mes amies. Je rencontre un peu de difficultés pour être disponible, mais je lis vos billets avec beaucoup de plaisir. J'ai vu danser Sylvie Guillem à Arles. Effectivement, elle possède une force extraordinaire, qui lui donne parfois presque un aspect "machine." Je ne suis pas surprise qu'ayant travaillé avec Béjart, et curieuse du mouvement en général, elle se tourne vers notre relation à la nature. Il me semble avoir lu qu'elle est végan. C'est une femme en recherche perpétuelle, hors du commun. Et oui : j'aime beaucoup le costume rouge :) ! Mille bisous à vous mes amies. Voici le lien pour le boléro pour ceux et celles qui veulent : <br /> <br /> https://www.youtube.com/watch?v=SHrYr7AgZOM
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V
Bonsoir Manise, <br /> <br /> j'aime beaucoup la dans classique et j'ai vu pas mal de ballets quand j'étais dans la région parisienne, j'y allais avec ma fille...J'aime beaucoup la photo de Sylvie Guillem dans la Bayadère avec ce superbe costume rouge qui devrait plaire à Sophia, je pense...Je te souhaite ainsi qu'à nos amies, une bonne soirée. Mille bisous ♥
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A
Bonjour Manise. Voilà un billet qui plaira certainement à Sophia. Bien que n'étant pas attirée par cet art je reconnais que j'ai aimé lire et découvrir le parcours de cette danseuse exceptionnelle.<br /> <br /> je te souhaite une très belle semaine. Bises
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M
Bonjour Landrie,<br /> <br /> voilà deux fois que j'ai des soucis pour un billet............<br /> <br /> Ici, je n'ai pas réussi à mettre et les caractères, et la couleur tels que je les voulais ; quant à la vidéo ? Je n'ai TOUT SIMPLEMENT pas su la passer......Désolée !<br /> <br /> Gros bisous à toi.<br /> <br /> Manise
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