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Les amies du boudoir
14 mai 2015

Aurélie Dupont...

 

Bonjour mes amies, chez nous ce n'est pas la mer et les poissons qui envahissentlez paysage, mais pas non plus un temps d'été, comme la semaine dernière....las ! Pour le court séjour demon fiston, arrivé de Paris, hier au soir, c'est dommage; mais mes deux hommes, font contre mauvaise fortune , bon coeur, et les voilà plongés pour des heures, dans la philatélie à grande échelle...me voici tranquille avec mon ordi, et j'ai une pensée pour Sophia... sans oublier ma Landrie !

 

 

 

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Aurélie Dupont, destin d'étoile

 

 

 

 

 

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 ( Une merveilleuse histoire...de volonté...)

 

 

 

La plus belle danseuse étoile de l'Opéra de Paris tirera sa révérence dans «L'Histoire de Manon» le 18 mai. Filmés par Cédric Klapish, les adieux seront retransmis dans les salles UGC.


Sa danse est un velours. Douceur et moiré, tissés dans l'ombre de la scène. Entre ses pas, entre ses bras, frémit l'or des légendes. Celles qui envoûtent et qu'elle sait raconter avec son génie tellement contemporain: «Sobriété et sincérité», dit-elle pour le décrire. «Un bon interprète, c'est celui qui va au plus simple. Qui ne s'embarrasse pas de détails inutiles. Qui raconte l'histoire pour qu'elle devienne compréhensible, conscient que la pantomime dans le ballet classique est un code aujourd'hui obscur. Il faut chercher dans la posture des gens, saisie dans la rue aujourd'hui, dans les boutiques, dans les cafés, le moyen de traduire leurs relations: colère, amour, dépit. 25 % du public de la danse ne connaît pas ses codes».

 

 

 

 

 

 

 

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Elle interprète «L'Histoire de Manon» pour ses adieux, avec Roberto Bolle, l'étoile de la Scala. Si Aurélie captive autant que la courtisane, elle se défie de la beauté, si souvent associée à la danse. Et en tire des leçons, à l'orée de sa nouvelle carrière de maître de ballet à l'Opéra de Paris. «Il n'y a pas un garçon ou une fille de la compagnie qui se trouve beau. Bizarrement, les danseurs sont bourrés de complexes, dit-elle. Un interprète doit plutôt travailler à être vrai. C'est Pina qui me l'a appris: “Je t'ai choisie pour tes faiblesses”, m'avait-elle dit, à moi qui travaillais depuis l'école pour être la danseuse la plus solide possible.» Et la lumière fut.

 

 

 

 

 

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dans " La Bayadère "

 

 

 

 

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dans " L'espace d'un instant "

 

 

 

 

Déjà, elle a commencé à guider la fabuleuse génération de danseurs qui brilleront demain sur le devant de la scène: Léonor Beaulac, Hugo Marchand, Hannah O'Neill, Germain Louvet. «Je ne veux pas les materner, mais entrer dans une vraie discussion avec eux. J'aime qu'ils me proposent, même s'ils se trompent»,dit-elle, se souciant de faire du sur-mesure et de laisser chacun trouver sa danse. «Cela se fait en fonction de chaque corps», dit-elle. Elle-même explique avoir «réinventé» sa danse. Six mois après sa nomination d'étoile, voilà dix-sept ans, une douleur insupportable lui vrille le genou droit. Le spécialiste, qui ne comprend pas qu'elle arrive encore simplement à marcher, lui lâche qu'il faut opérer. Et qu'elle ne dansera plus jamais: elle n'a plus de cartilage derrière la rotule et, contrairement aux os, le cartilage ne se reforme pas. L'œdème causé par l'effort est déjà considérable. Après l'opération, un premier kiné l'aide à abandonner les béquilles.

 

 

 

 

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avec Nicolas Le Riche

 

 

 

 

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«Il me traitait comme si j'avais 80 ans, ce qui me déprimait complètement», dit-elle. Elle passe à la manière forte avec Bertrand Bonaime, ancien rugbyman qui ne connaît rien à la danse et travaille sur un public d'as du ballon au physique d'armoire à glace. «J'ai passé un an et demi à faire de la rééducation dans les larmes, partagée entre sa promesse que je redanserais et mes réticences à le croire parce qu'il ne connaissait rien à la danse», se souvient-elle. Peut-on le croire? Aujourd'hui, la ballerine qui reste la plus merveilleuse, sans doute, de la compagnie danse tous ses rôles avec la jambe droite presque complètement raide. «J'ai tout réaménagé. Pour les pirouettes et les équilibres, je m'appuie sur le pied et la hanche pour soulager le genou. Pour le public, un plié, par exemple, ne se remarque pas tant parce qu'on plie les genoux que parce qu'on perd en hauteur. Je produis cet effet en me décalant simplement sur la hanche. Je dois connaître la musique à la note près pour aménager cela: si j'ai quatre temps pour une pirouette, au lieu d'en compter deux sur le plié et les deux suivants sur la pirouette, je consacre un temps à la préparation pour avoir seulement un temps de plié court. Ma danse a perdu en puissance ce qu'elle a gagné en invention!»

 

 

 

 

 

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" L'Espace d'un instant "

 

 

 

 

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" Don Quichotte " 

 

 

 

 

 

  1. Humour et détermination

    Parmi ses missions de maître de ballet, elle compte transmettre la curiosité, l'humour et la détermination. Ils sont sa signature. «Il faut se poser un milliard de questions pour espérer bien danser. Sur l'époque, le costume, l'âge du personnage, ses traits de personnalité, ce que la musique suscite, jusqu'à réussir à se créer un texte qu'on dira avec le corps», dit-elle, rêvant à demi de pouvoir dire ou chanter un jour, pour de vrai sur une scène, les mots dont elle s'est depuis si longtemps privée. «Et il faut s'amuser avec tout ça.» En évitant le sourire figé qu'on voit à certains danseurs et qui dit le supplice de l'effort. L'esprit, le mouvement, la fluidité, le goût du risque, la souplesse appellent tout autre chose.
    Arrêter de danser? Elle n'y pense pas vraiment. Teshigawara lui a proposé une création, Wayne McGregor, une autre. Les studios de Sasha Waltz à Berlin lui restent grands ouverts. Sa loge lui manquera, cet envers cocoonant de la solitude des étoiles, où elles se cachent, à l'abri du regard des autres, avec, devant la fenêtre, des murailles de satin rose, résultat d'un empilement de chaussons. Le 18 mai, elle le voit sans appréhension. Ses deux fils, Jacques et Georges, âgés de 7 et 4 ans, seront dans la salle, avec leur père, Jérémie Bélingard, étoile lui aussi. «Ils ne m'ont pas beaucoup vue.»















                                                               " Suite en blanc "

                                                           Source: Externe

     

     

     

     

    Liens :  http://premium.lefigaro/culture/2...n-d-etoile.php

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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Commentaires
S
Bonjour mes amies. J'espère que vous avez quelques rayons de soleil, comme c'est la cas chez moi. Ce témoignage d'Aurélie Dupont vient en écho de ce que je lis en ce moment et qui consiste à dire que la fragilité est une forme de la grandeur. Pina Bausch ne peut pas se tromper ! Quant à l'histoire de sa rééducation, elle prouve une fois de plus que c'est en sortant de son milieu qu'on parvient à surmonter les épreuves.
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L
Bonsoir Manise, très beau ce billet sur Aurelie Dupont. Elle semble encore jeune pour prendre sa retraite mais voilà, on comprend bien qu'à partir d'un certain âge les danseuses étoiles doivent quitter la scène de l'Opéra...Maintenant les danseurs étoiles peuvent continuer leur carrière sur d'autres scènes et elle a de la chance d'avoir pu faire sa carrière tout en ayant une vie de famille avec des enfants.<br /> <br /> je n'ai pas compris pourquoi tu as rajouté le baptême des petits princes de Monaco pour la suite ? Si je peux t'aider, dis le moi...<br /> <br /> Ici la journée a été tristounette, ciel gris et un peu de pluie.<br /> <br /> Bonne soirée à vous mes amies. Bisous ♥
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M
Une faillite de mon billet........j'ai PERDU mon curseur; impossible de le faire revenir ( je ne suis pas une spécialiste de TOUTES les pannes aussi bêtes soient-elles ! ) Alors?????? Mon billet est parti, non terminé; j'étais furax !<br /> <br /> <br /> <br /> Humour et détermination<br /> <br /> <br /> <br /> Parmi ses missions de maître de ballet, elle compte transmettre la curiosité, l'humour et la détermination. Ils sont sa signature. «Il faut se poser un milliard de questions pour espérer bien danser. Sur l'époque, le costume, l'âge du personnage, ses traits de personnalité, ce que la musique suscite, jusqu'à réussir à se créer un texte qu'on dira avec le corps», dit-elle, rêvant à demi de pouvoir dire ou chanter un jour, pour de vrai sur une scène, les mots dont elle s'est depuis si longtemps privée. «Et il faut s'amuser avec tout ça.» En évitant le sourire figé qu'on voit à certains danseurs et qui dit le supplice de l'effort. L'esprit, le mouvement, la fluidité, le goût du risque, la souplesse appellent tout autre chose.<br /> <br /> Arrêter de danser? Elle n'y pense pas vraiment. Teshigawara lui a proposé une création, Wayne McGregor, une autre. Les studios de Sasha Waltz à Berlin lui restent grands ouverts. Sa loge lui manquera, cet envers cocoonant de la solitude des étoiles, où elles se cachent, à l'abri du regard des autres, avec, devant la fenêtre, des murailles de satin rose, résultat d'un empilement de chaussons. Le 18 mai, elle le voit sans appréhension. Ses deux fils, Jacques et Georges, âgés de 7 et 4 ans, seront dans la salle, avec leur père, Jérémie Bélingard, étoile lui aussi. «Ils ne m'ont pas beaucoup vue.»<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> " Suite en blanc "<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> http://premium.lefigaro.fr/culture/2...n-d-etoile.php<br /> <br /> Répondre avec citation<br /> <br /> Répondre à ce message<br /> <br /> Modifier / Supprimer le message<br /> <br /> Modifier le message<br /> <br /> Alerter le modérateur <br /> <br /> 10/05/2015, 19h03 Message n° 1337 /1341<br /> <br /> Manise Manise est connecté maintenant<br /> <br /> Experte du forum<br /> <br /> Avatar de Manise Date d'inscription<br /> <br /> 09/2012<br /> <br /> Messages<br /> <br /> 23,525<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> EN IMAGES. Baptême princier pour les jumeaux de Monaco<br /> <br /> <br /> <br /> 10 Mai 2015, 14h04 | MAJ : 10 Mai 2015, 14h42<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> C'est seulement leur deuxième apparition publique. Les petits Jacques et Gabriella, les jumeaux d'Albert de Monaco et de la princesse Charlene, ont été baptisés ce dimanche matin en la cathédrale Notre-Dame-Immaculée de Monaco.<br /> <br /> <br /> <br /> Célébrée par Monseigneur Bernard Barsi, la messe s'est déroulée dans l'intimité d'une liste d'invités très restreinte. Toutefois, pour les centaines d'habitants du Rocher qui souhaitaient assister à l'événement, un écran géant avait été installé sur la place du palais.<br /> <br /> <br /> <br /> Les deux bambins, âgés de 5 mois, ont captivé la foule avec leurs grands yeux bleus. Dans les bras sa mère, Jacques a reçu sa bénédiction entouré de son parrain Christopher Le Vine Junior, fils d'un cousin américain du souverain, issu du clan de Grace Kelly, et de sa marraine Diane de Polignac Nigra, cousine du côté du prince Rainier. Dans les bras de son père, Gabriella a elle pour parrain et marraine des proches de la Sud-Africaine Charlène: son frère cadet Gareth Wittstock et son amie Nerine Pienaar.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Cata....curseur perdu....je n'ai pas su le récupérer !<br /> <br /> Mon message est parti, non terminé............tout seul !<br /> <br /> Je suis très fâchée après moi !<br /> <br /> Bisous à vous mes amies.<br /> <br /> Manise
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