Garde-robe de l'exubérante comtesse Greffulhe, muse de Proust
Au Palais Galliera, découvrez la garde-robe de l'exubérante comtesse Greffulhe, muse de Proust
( publié en novembre 2015 )
Marcel Proust emprunta sa garde-robe, ses manières, son allure pour imaginer la duchesse de Guermantes dans "A la recherche du temps perdu". A découvrir 50 modèles griffés Worth, Fortuny, Babani, Lanvin... manteaux, tenues d’intérieur, robes de jour et du soir, accompagnés d’accessoires, de portraits, de photographies et de films. Après le Palais Galliera, l'exposition ira au FIT à New York.
Élisabeth, comtesse Greffuhle en 1905, par Philip Alexius de Laszlo.
Le Palais Galliera (Paris XVIe) accueille l'exposition "La Mode retrouvée - les robes trésors de la comtesse Greffulhe", du 7 novembre au 20 mars prochains, réunissant une cinquantaine de créations couture ayant appartenu à cette grande dame du Tout-Paris.
C'est une garde-robe d'exception que le musée de la mode de la ville de Paris mettra à l'honneur durant les prochains mois, puisqu'il s'agit de celle d'Elisabeth de Riquet de Caraman-Chimay, mieux connue sous le titre de noblesse comtesse Greffulhe.
La mode retrouvée : Maison Worth, robe aux Lys, vers 1896.
Velours noir, applications de soie ivoire en forme de lys rebrodées de perles et de paillettes métalliques. Réalisée par son couturier attitré Worth, cette robe est avant tout une « création» de la comtesse Greffulhe. Elle présente une coupe « princesse », sans couture à la taille, inhabituelle pour l’époque, mettant en valeur la minceur d.....
La mode retrouvée : maison Worth, robe byzantine, 1904.
Vêtue de cette robe singulière, la comtesse Greffulhe attira tous les regards lors du mariage de sa fille Elaine, le 14 novembre 1904. La presse rendit compte avec précision de sa tenue : « […] fascinante jusqu’à l’éblouissement, dans une sensationnelle toilette d’impératrice byzantine : robe de brocart d’argent couverte d’artistiques broderies...
La mode retrouvée : Maison Worth, tea gown, vers 1897.
Tout à la fois robe de réception et tenue privée, cette robe d’intérieur a été portée par la comtesse pour recevoir ses amis intimes, en fin d’après-midi - d’où le nom anglais de « tea-gown », ou robe pour prendre le thé, que l’on donne à ce type de pièce. La comtesse choisissait volontiers un vert intense pour ses tenues mettant en valeur l’a....etc
Considérée par beaucoup comme "la plus belle femme de la capitale", la comtesse reçoit régulièrement chez elle les membres du Tout-Paris, et particulièrement ceux liés au monde des arts. D'une élégance rare, bien que parfois exubérante, elle a marqué les esprits par ses tenues d'exception. Des silhouettes raffinées qui sont aujourd'hui exposées au Palais Galliera.
Un demi-siècle de looks griffés
Plus que sa garde-robe personnelle, c'est une partie de l'histoire de la mode que fait revivre cette exposition, puisque la comtesse Greffulhe a notamment connu la Belle Époque et les Années folles, deux périodes références en la matière.
La comtesse privilégiait les matières nobles comme le tulle, la gaze et la mousseline, et faisait la part belle aux vestes de kimono, et aux manteaux de velours. Côté couleurs et détails couture, ce sont les plumes, les motifs orientaux, les teintes d'or et d'argent, ou encore le rose et le vert qui avaient ses faveurs.
Le Palais Galliera présentera durant cette exposition une cinquantaine de modèles (manteaux, tenues d'intérieur, robes de jour et du soir, et accessoires) signés de la maison de couture Worth, Fortuny, Babani, Jeanne Lanvin, Nina Ricci, Maison Soinard, ou encore Hellstern & Sons. Une série de portraits, de photographies, et de films viennent compléter l'ensemble.
(La Mode retrouvée - Les robes trésors de la comtesse Greffulhe - Du 7 novembre 2015 au 20 mars 2016 - Palais Galliera à Paris).
RelaxNews
Liens : http://www.ladepeche.fr/article/2015...ose-paris.html
et :
https://www.facebook.com/10502541287...type=3&theater