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Les amies du boudoir
16 février 2015

Les Trésors du petit musée de l'Annonciade, à Saint-Tropez...

 

 

 

Source: Externe

 

                                                                  

                                             Saint-Tropez, dans le Var

 

 

 

Source: Externe

 

 

                                                                      Musée de l'Annonciade...

 

L’atelier Grognard, présente un magnifique ensemble d’oeuvres des principaux artistes de l‘école de Marseille, originaires de Provence ou d’autres régions, attirés par la lumière et la chaleur du midi : Félix Ziem, Adolphe Monticelli mais aussi Charles Camoin, Auguste Chabaud ou encore Paul Signac, Henri Manguin et Raoul Dufy... Seront exposées près d’une centaine de pièces provenant principalement du musée Regards de Provence à Marseille et du musée de l’Annonciade à Saint-Tropez.

 

 

 

Source: Externe

 

André Lhote Le déjeuner du marin, 1929 Huile sur toile, 72 x 91 cm Collection Fondation Regards de Provence ©



Le paysage a pris une part capitale dans la révolution plastique du XIXe siècle. Nul ne peut nier l’importance de la nature provençale comme facteur stimulant de ces peintres. Si leur création jouit d’une reconnaissance universelle, l’oeuvre des artistes qui les ont précédés en Provence est singulièrement méconnue.
Par cette exposition, l’atelier Grognard souhaite mettre en évidence les expériences et les innovations de l’école de Marseille et analyser son influence prépondérante sur la représentation du paysage au milieu du XIXe siècle.
En effet, ce naturalisme provençal se manifeste par le goût d’une peinture en plein air, claire et lumineuse, souvent spontanée, libérée des conventions du cadrage et du souci de bien composer. Loin d’être des peintres banals du terroir, enfermés dans un régionalisme un peu folklorique, ces artistes se révèlent aujourd’hui dans toute leur audace. Intégrant des phénomènes aussi importants que la planéité, l’influence de la photographie et du japonisme. L’exposition s’attachera également à une jeune génération qui bouleversa les données établies et que l’on a coutume d’appeler les fauves provençaux.
Enfin, sera étudié l’attrait du Midi sur des artistes étrangers à la Provence, parisiens pour la plupart, pour qui la découverte du Midi fut essentielle à leur parcours plastique. 

 

 

 

Source: Externe

 

Emile Loubon Le retour du marché aux bestiaux, 1851 Huile sur toile, 65,5 x 100 cm Collection Fondation Regards de Provence

 

 

 

Bien avant Cézanne, Van Gogh ou Gauguin, les véritables initiateurs du paysage provençal ont été les peintres de Marseille. Cette image de plein soleil se forge en effet sous le Second Empire grâce aux peintres provençaux et aux contacts qu’ils établissent avec les artistes parisiens.

C’est sous l’impulsion d’Emile Loubon (1809-1863) que va se développer l’école naturaliste à Marseille. Ayant partagé son travail avec les Maîtres de Barbizon, en chef de file, il donne le ton, confronte les oeuvres de ses élèves avec celles des paysagistes parisiens et déclenche ainsi la passion commune d’approcher au plus près cette peinture baignée de chaleur, d’éclats de lumière et de poussière. Loubon, en tant que directeur de l’Ecole des Beaux Arts de Marseille et précurseur du renouveau provençal, stimule une première génération de peintres.

Pour ne citer qu’eux, Paul Guigou (1834-1871), exalté par la beauté du paysage natal, choisit une lumière encore plus crue, plus franche, réellement adaptée à la verticalité du soleil.

Félix Ziem (1821-1911), grand voyageur, qui fréquente tous les peintres de Barbizon et participe pleinement à la vie parisienne. Sur les traces de Turner, attaché aux variations du temps, en touches vibrantes et scintillantes, il décline les lumières du levant et du couchant de Martigues jusqu’à Nice.

Enfin, Raphaël Ponson (1835-1904), également élève de Loubon, excelle à décliner les gammes de la lumière au rythme du temps, des heures et des saisons. Il connait la célébrité en devenant le peintre des criques et des calanques.

 

 

 

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Une splendide Nymphe d'Aristide Maillol (1930)
contemple le Port depuis le premier étage du Musée de l'Annonciade

 

 

 

 

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Peinture de Portal

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Liens : http://www.google.fr/imgres?imgurl=http%3A%2F%2Fmedia-cdn.tripadvisor.com

          http://www.golfe-saint-tropez-information.com/fr/mythique/patrimoine-cultures

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Commentaires
S
Bonjour mes amies,<br /> <br /> <br /> <br /> Ces noms évoquent bien des choses à mon oreille...Il y a aussi Léo Lelée, né dans la Mayenne, illustrateur devenu peintre des arlésiennes et du mouvement régionaliste, bien souvent classé par les salons sous l'étiquette 'régionaliste', mais cela ne trompe pas les connaisseurs ! ;)<br /> <br /> <br /> <br /> En hiver, Saint-Tropez est vide, Landrie. Les plages semblent immenses, on peut y passer la journée sans croiser que des promeneurs qui arrivent du sentier des douaniers, et c'est un plaisir que de déambuler dans les rues.
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L
Merci Manise d'avoir posté ce billet avant de partir dans la capitale du midi...et de nous avoir fait connaitre ces peintres qui seront exposés dans ce beau musée de l'Annonciade à St Tropez...Trop loin pour moi hélas et puis aussi beaucoup de monde surement...J'aime beaucoup le dernier tableau qui me fait penser aux peintures de paul Signac.<br /> <br /> Bon séjour. Bisous ♥
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